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 Repression

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Lyna
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MessageSujet: Repression   Repression Icon_minitimeDim 12 Aoû 2007 - 18:23

Bonsoir tout le monde,

Mon cri de révolte ce soir, concerne la repression, la non liberté d'expression, l'abus de pouvoir, l'homophobie, le sexisme...... Repression 265633 Repression 265633

Deux articles vous expliqueront ma colère :

Une journaliste et militante d'opposition en Russie a été internée de force dans un hôpital psychiatrique, a-t-on appris samedi 28 juillet. Ses activités politiques expliquent son internement, selon une autre militante.
Larissa Arap a été arrêtée le 6 juillet à Mourmansk dans le nord du pays. Elle s'était rendue dans une clinique pour passer un examen médical nécessaire à l'obtention du permis de conduire.
Selon Elena Vassilieva, présidente de la cellule de Mourmansk du Front Civil Uni de l'ancien champion d'échecs Garry Kasparov, maintenant opposant notoire au président Vladimir Poutine, le docteur lui a demandé d'attendre dans le couloir. Puis la police est arrivée avec une ambulance et l'a emmenée de force.
Après avoir été détenue dans une clinique quelque temps, Larissa Arap a été transférée jeudi dernier dans un hôpital psychiatrique fermé à 150 km de la ville, toujours selon Elena Vassilieva.

La journaliste avait récemment publié un article sur les mauvais traitements à l'encontre d'enfants dans les hôpitaux psychiatriques. Elle avait également pris la parole lors d'une manifestation du Front Civil Uni en juin.
Elena Vassilieva ne la considère pas comme étant malade. Elle affirme que la journaliste n'a jamais perdu le contrôle d'elle-même ni été une menace pour qui que ce soit. La présidente de la cellule de Mourmansk du Front Civil Uni dénonce un retour à l'ère des répressions staliniennes.

Le Front Civil Uni fait campagne contre le président Poutine en vue de l'élection présidentielle de mars prochain, dont il affirme qu'elle est par avance truquée.
Selon un porte-parole du gouverneur de la région, il est impossible que qui que ce soit, soit hospitalisé dans la région, pour des raisons politiques.
Précisant qu'il ne connaît pas le cas particulier de Larissa Arap, il ajoute que les persécutions d'opposants n'existent pas.

Source Nouvel Obs du 30/07/07


Le quotidien iranien modéré Shargh a été une nouvelle fois fermé par décision du gouvernement pour avoir publié une interview d'une militante homosexuelle, a annoncé lundi 6 août le ministère de la Culture.
"L'organisme de surveillance de la presse a interdit le journal après avoir examiné un article qui donne la parole à une contre-révolutionnaire qui promeut des idées immorales. Cette femme est connue pour promouvoir la dépravation même sur son site", a justifié le directeur des publications du ministère de la Culture, Alireza Malekian, dans une interview à l'agence officielle Irna.
"Il appartient maintenant à la justice de décider si le journal doit être fermé définitivement", a-t-il ajouté.
Cette décision fait suite à la publication, samedi dans Shargh, d'une interview d'une page de Saghi Ghahreman, une femme poète iranienne installée au Canada, et intitulée "langage féministe". Par ailleurs, Saghi Ghahreman anime un site appelé "Cheragh" (Lanterne) consacré aux lesbiennes et homosexuels

Dans son édition de lundi, Shargh a fait ses excuses publiques, en premier page, affirmant avoir donné la parole à cette femme tout en ignorant ses choix personnel, tout en promettant d'éviter "à l'avenir ce genre de personnes et leurs mouvements". De son côté, l'avocat du quotidien a estimé que le fait d'"interviewer une personne ne peut pas être une raison pour fermer un journal quand il n'a y pas de mal".
Il s'agit de la deuxième fermeture ce quotidien sur les deux dernières années. Au mois de mai dernier, il avait recommencé à paraître en mai après une interdiction de neuf mois pour avoir publié une caricature jugée insultante pour le président iranien Mahmoud Ahmadinejad..
Un autre grand quotidien modéré, Ham Mihan, avait lui aussi déjà été fermé au mois de juillet, deux mois et demi seulement après son autorisation à reparaître.
Le gouvernement s'est également attaqué quotidien réformateur Mosharekat, organe officiel du principal parti réformateur iranien, le Front de participation, en lui annulant sa licence de publication. Les autorités ont également interdit l'agence semi-officielle Ilna, proche des modérés.
Il existe actuellement une quarantaine de quotidiens nationaux généralistes, dont la moitié sont proches des réformateurs et des modérés.


Cela m'attriste de lire cela Repression 327428
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Léna
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MessageSujet: il faut signer des pétitions..   Repression Icon_minitimeVen 24 Aoû 2007 - 15:06

Bonjour à vous,

La liberté de presse .. je comprends ton cri de révolte.

Déjà en terminale, la prof de Philo nous invitait à nous mobiliser en faveur de la liberté, à l'époque c'était pour les dissidents et autres opposants aux regimes pas très démocratiques!!!!affraid

Reporter sans frontière

Le lien web, signer les pétitions, agissez pour la liberté de la presse dans le monde..

http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=22

N'hésitez pas ils ont besoin de notre soutien...Repression 243935
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Axel
Invité




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MessageSujet: Triste constat Il faut agir..   Repression Icon_minitimeVen 24 Aoû 2007 - 15:19

Salut,

Oui triste constat faut pas rester à ne rien faire...

Pour l'année 2007

63 journalistes tués
10 collaborateurs tués
133 jourlnalistes emprisonnés
66 cyberdissidents emprissonés à ce jour pour leur activités sur le net.

Source http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=79

N'hésitez pas surfer sur le site et signer les pétitions en ligne, informez vous également....

Cet article sur le site est affolant...
je vous laisse le découvrir..
si vous voulez réagir.. ca fait froid dans le dos..
mais ensemble on peut quand même changer les données ..non?

source citée http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=676


Bienvenue dans l’ère des dictatures web 2.0

Il y a dix ans, les opposants politiques vietnamiens ou tunisiens imprimaient des tracts dans leurs caves. Ils distribuaient ensuite leur prose à quelques poignées de compagnons de lutte lors de réunions clandestines. Les journaux indépendants se limitaient à des photocopies agrafées à la hâte et distribuées sous le manteau. Aujourd’hui, les informations "subversives" ou "contre-révolutionnaires" circulent sur Internet. Les dissidents et les journalistes sont devenus des "cyberdissidents" et des "cyberjournalistes". Ils savent monter un blog, organiser un chat, téléphoner par Internet ou utiliser un proxy pour contourner la censure. Les nouvelles technologies leurs permettent de recevoir et de partager des informations en s’affranchissant du contrôle des autorités. Le Web est également une bénédiction pour les organisations spécialisées dans les droits de l’homme. Alors qu’il fallait des semaines, parfois des mois, pour documenter le cas d’un prisonnier d’opinion, les informations s’obtiennent désormais en quelques clics. Internet facilite la création de réseaux, pour les adolescents comme pour les militants politiques. Malheureusement, si ces derniers progressent et se saisissent des nouvelles fonctionnalités offertes par Internet, les dictateurs eux aussi sont entrés dans l’ère du Web 2.0...
Soixante personnes sont actuellement emprisonnées pour avoir publié sur le Net des textes critiques envers les autorités. Avec cinquante personnes derrière les barreaux, la Chine reste de loin la plus grande prison du monde pour les cyberdissidents. Mais la méthode chinoise a fait des émules : quatre personnes sont détenues pour les mêmes motifs au Viêt-nam, trois en Syrie, une en Tunisie, en Libye et en Iran. Les législateurs de ces pays, et leurs cyberpolices, suivent attentivement les évolutions technologiques. Lorsque les messageries instantanées, de type MSN messenger, sont devenues populaires, la Chine a demandé aux entreprises qui les commercialisent de bloquer certains mots-clefs. Impossible de parler du Dalaï Lama ou de l’indépendance de Taïwan en utilisant ces outils, car les messages sont automatiquement censurés. De même, face au succès de YouTube, la Chine et l’Iran ont rapidement affiché leur volonté de filtrer les vidéos diffusées sur la Toile. Trop de contenus "subversifs" pour le premier, ou "immoraux" pour l’autre. Au Viêt-nam, ce sont dans les "chat rooms" que dissidents et policiers jouent désormais au chat et à la souris. Trois internautes ont ainsi été arrêtés, en octobre 2005, pour avoir parlé de démocratie sur Paltalk - un site américain permettant d’organiser des réunions à distance. L’un d’entre eux, Truong Quoc Huy, était toujours incarcéré au 1er janvier 2007.

Des logiciels espions qui filtrent les e-mails

Internet est un réseau qui n’a pas été conçu pour protéger la confidentialité des communications. Cet outil est rapide et relativement fiable, mais il est également facile à surveiller et à censurer. Au premier clic sur la Toile, l’internaute laisse des traces et dévoile des informations sur son identité, ses goûts, ses habitudes. Ces informations sont précieuses pour les sociétés, qui les décortiquent pour mieux cibler leurs publicités. Elles le sont aussi pour les services de police. Pour surveiller un journaliste il y a encore quelques années, la méthode la plus efficace était de poster un agent en civil devant chez lui. Aujourd’hui, la mise sous surveillance se fait à moindre coût. Ce sont des machines qui épient, produisent des rapports et bloquent automatiquement les conversations subversives. C’est moins cher et plus efficace. A Cuba, des logiciels espions sont installés sur les ordinateurs des cybercafés. Lorsqu’un internaute a le malheur de taper des mots interdits dans un e-mail, comme par exemple le nom d’un dissident connu, il reçoit un message d’alerte lui indiquant que son texte est considéré comme une "menace pour la sécurité de l’Etat". Quelques secondes plus tard, son navigateur Web se ferme automatiquement...

Les géants de l’Internet complices

Certes, les prédateurs de la liberté d’expression ne sont pas tous égaux devant Internet. La Chine exerce un contrôle implacable sur les informations produites et téléchargées par les internautes. Elle dispose en effet d’énormes moyens financiers pour produire ou acheter des technologies de contrôle d’Internet et s’offrir les services de bataillons de mouchards et de cyberpoliciers. Ce pays dispose surtout du poids nécessaire pour imposer ses vues aux entreprises étrangères travaillant dans ce secteur. Yahoo !, Google, Microsoft et autre Cisco Systems ont tous accepté de censurer leurs moteurs de recherche pour faire disparaître les sites trop critiques envers Pékin. Ce faisant, elles facilitent immensément la tâche des autorités chinoises, car leurs outils sont les principales portes d’entrée sur le Web. Si un site d’informations n’est pas référencé par ces moteurs, ses articles seront autant de bouteilles jetées à la mer. Tous les Etats n’ont pas les moyens de dicter leurs règles aux multinationales américaines. Mais tous les régimes autoritaires s’attellent aujourd’hui à la mise en place de systèmes de censure du Réseau. Même des pays d’Afrique subsaharienne filtrent désormais Internet. Le gouvernement de Meles Zenawi, en Ethiopie, bloque depuis mai 2006 les sites et les blogs qui le critiquent trop ouvertement. Le Zimbabwe de Robert Mugabe discute d’une loi qui donnerait aux forces de sécurité la possibilité d’intercepter les communications électroniques hors de tout contrôle judiciaire. En Thaïlande, l’une des premières décisions prises par les militaires, suite à leur coup d’Etat, en septembre 2006, a été de censurer les sites d’informations, même étrangers, qui critiquaient l’attitude de l’armée.

Et lorsqu’un dictateur n’a pas les moyens de censurer efficacement Internet, il peut opter pour une méthode plus radicale : en Corée du Nord ou au Turkménistan, personne, ou presque, n’accède au Réseau. D’ailleurs, lorsque le despote local décède, comme ce fut le cas, fin décembre, de Separmourad Niazov, son successeur entame son règne par une déclaration concernant l’avenir d’Internet. Signe des temps, c’est du Web que parlent les autocrates lorsqu’ils veulent démontrer le caractère progressiste de leur régime.

Face à ces dictatures 2.0, les internautes s’organisent et redoublent d’imagination pour contourner les filtres et protéger leur anonymat. Ils s’approprient ou créent de nouvelles technologies, codent leurs e-mails, utilisent les outils qui passent encore sous le radar des cyberpolices. Le développement de Skype, par exemple, a très certainement facilité les communications entre les journalistes et leurs sources, y compris pour Reporters sans frontières. Ce système est particulièrement efficace parce qu’il est crypté et donc, a priori, difficile à mettre sur écoutes. Mais la Chine a déjà passé un accord avec cette société pour qu’elle bloque certains mots clefs. Dans ces conditions, comment être certains que nos conversations restent confidentielles ? Comment savoir si Skype n’a pas, ou ne va pas permettre à la police chinoise d’épier ses clients. Passer les nouvelles technologies au crible de la morale, en comprendre les effets secondaires, est devenu une nécessité. Si les entreprises et les Etats démocratiques continuent de se renvoyer la balle, chacun se défaussant sur l’autre de ses responsabilités éthiques, nous entrerons bientôt dans une ère de surveillance généralisée des communications.
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