Bonsoir à toutes et à tous,
26 morts c'est le bilan de ce bien triste accident de la route, accident qui aurait pû être évité si on on lit l'enquête menée
"Les riverains, lassés par la multiplication des accidents à cet endroit, en étaient persuadés.
La préfecture de l'Isère a confirmé lundi après-midi que le car qui s'est écrasé dimanche dans un ravin à Vizille, entraînant la mort de 26 Polonais, n'avait pas le droit de circuler sur la descente de Laffrey car il ne disposait pas de la dérogation nécessaire. "Il était donc en infraction", a indiqué le sous-préfet.La descente de cette portion particulièrement raide de la Route Napoléon (RN85) est interdite aux transports en commun, sauf dérogation délivrée sur des bases techniques. De nombreux panneaux, compréhensibles dans toutes les langues, indiquent à Laffrey que cette descente est réglementée. Les poids lourds de plus de 8 tonnes doivent en effet être munis d'un triple système de freinage pour pouvoir prendre cette pente.
La gendarmerie était plus réservée lundi soir : "il est encore très prématuré de savoir si le bus était équipé d'un triple système de freinage qui empêche un échauffement des freins", a-t-elle indiqué. Un expert a été nommé lundi pour examiner la carcasse du bus, complètement calcinée et qui a été transférée dans une caserne militaire à Grenoble. Le procureur de la République de Grenoble a ouvert une enquête judiciaire en flagrant délit pour homicides involontaires.
Le Premier ministre avait suggéré, en venant sur place dimanche après-midi, que le car était en infraction. Il avait déclaré qu'il "n'aurait pas dû se trouver là" car "cette route est interdite aux transports en commun". Lundi matin, le ministre de l'Ecologie en charge de la sécurité routière, Jean-Louis Borloo, a affirmé avoir compté, en venant sur les lieux dimanche, pas moins de "11 panneaux sur cette descente". Déplorant que ce soit insuffisant, il a envisagé de faire poser des "portiques" (barre en hauteur empêchant physiquement les poids-lourds de passer).
Le ministre a en outre lancé ce lundi une étude sur les principales "zones de circulation à risques" sur les routes "en lien avec les préfets" pour "proposer un plan d'action très rapidement : qu'il s'agisse du renforcement de la signalisation, de l'installation de portiques ou de lits d'arrêt aménagés"."
Source LCI 23/07/07
En attendant 26 personnes sont décédées