Bonjour à tout le monde,
En lisant la presse locale, j'ai lu des nouvelles remplies d'espoir pour le petit rorqual perdu
Un lit d’hôpital aquatique pour le baleineau agonisant....
Il faut sauver le bébé baleine qui erre en perdition depuis sept jours au large de Monaco. C’est l’obsession de la cellule de crise constituée à Monaco à l’appel du Prince Albert II. Or, après de trois jours de remue-méninges, une cinquantaine de bénévoles - scientifiques, apnéïstes, pompiers, etc - ont décidé hier de passer à l’action. A 19 h 30, ils ont bien cru à l’issue proche, lorsque le rorqual affolé a surgi des eaux au beau milieu des bateaux de plaisance dans le port d’Antibes, après un passage remarqué à Cagnes. Le baleineau en perdition, hélas, a disparu aussi vite qu’il était apparu. Mais ce n’est que partie remise, confirmait Mike Ridell, coordonnateur scientifique de l’opération de sauvetage de la dernière chance : « Nous allons tenter d’hospitaliser en mer le baleineau. Nous lui avons construit un lit flottant. La difficulté sera de l’y amener ».
Le responsable de la Réserve Internationale Maritime en Méditerranée Occidentale est conscient que l’espoir est mince. Pour autant, la plongée de Pierre Frola et de son frère avant-hier soir au large de Monaco a débloqué la situation.
Après avoir approché en pleine mer le rorqual, les deux champions d’apnée ont eu la surprise de voir le baleineau se laisser tout doucement apprivoiser. Puis les suivre un bout de chemin dans l’eau… comme s’il sentait que les deux humains étaient là pour lui.
Si ce bébé de quatre tonnes, bien qu’affamé, agonisant, se laissait ainsi amadouer, l’espoir pouvait revenir. Le reste n’était plus qu’une question de logistique.
Après tout, en 1998, la même opération avait été menée avec succès par le SeaWorld de San Diego : un bébé baleine grise, cette fois, avait pu être recueilli, soigné avant d’être rendu à l’océan. L’affaire alors avait coûté des centaines de milliers de dollars.
Les urgences aquatiques
Ici, entre la Principauté et le département des A.-M., elle ne coûtera rien. Tout le monde a mis du sien. Ainsi, c’est grâce au matériel fourni par le conseil général des A.-M. qu’un gigantesque berceau flottant a été construit en moins de 36 heures : « Il est composé de filets très lourds, très serrés, arrimés à des flotteurs. Nous l’avons conçu pour qu’il ne puisse pas s’y retourner. Il faut qu’il soit bloqué afin que nous puissions lui poser une sonde gastrique permettant de le réalimenter tout doucement d’un mélange d’eau et de hareng broyé.
Techniquement, nous savons faire. »
Reste à savoir si le bébé baleineau - que nous avions baptisé « FêtNat » et que Mike Ridell a choisi d’appeler « Désiré » - acceptera de suivre ses plongeurs anges gardiens jusque dans sa chambre marine d’hôpital. Réponse dans les prochaines heures. Le suspense est digne d’un scénario Hollywoodien.
Et si le calvaire de « Désiré » peut paraître dérisoire au regard des drames humains dont, de Badgad au Darfour, la planète est quotidiennement le théâtre, le petit Alexis Alliat, 9 ans, croise les doigts depuis sept jours à Menton pour qu’on n’abandonne pas le baleineau orphelin à son funeste sort. Et Alexis est loin d’être le seul. Depuis le week-end dernier, le standard téléphonique de Marineland, par exemple, est pris d’assaut par des dizaines de particuliers implorant qu’on tente au moins quelque chose.
Je dis bravo à tous ceux/celles qui se sont mobilisés pour sauver ce bébé....en espérant que tout cela ne soit pas vain
Dès que j'ai des nouvelles, je reviens
Bonne soirée