DETENUES DEPUIS 8 ANS

Bonjour à vous,

La lybie a condannée à mort par deux fois en 2004 et 2006, cinq infirmières bulgares et un medecin palestiniens.
Depuis 8 longues années ces personnels soignants sont retenus prisonniers..

La cour Suprême examine à compter d'aujourd'hui leur appel.

Rappel des faits,

La lybie les accuse d'avoir inoculé le virus du SIDA, à plus de 400 enfants.
Des faits démentis par les six détenus.

D'après des experts venus témoigner à leur procès, le virus du Sida, étaient déjà présent dans l'hôpital de Benghazi bien avant que les infirmières bulgares ne viennent y travailler à la fin des années 90...

C'est mon cri de révolte.

Je suis de tout coeur avec le personnel soignant .

(Source Citée Directsoir du mercredi 20 juin 07)

Salut,

En fait la Lybie accuse ces personnels soignants d'avoir inoculé le virus du Sida à 438 enfants lybiens.

Le procureur a requis la condannation à mort des 5 infirmières bulgares et du médecin d'origine palestinienne.

En coulisse, l'Union Européenne tente de trouver un accord..
Des indemnités pour les familles de victimes

Mais, l'ambition de Tripoli est de se servir du sort des accusés pour obtenir une place de membre de plein droit au sein des partenariat euro-méditérranéen, dont elle est pour l'instant qu'observateur...

(source citée, matinplus du 21 juin 2007....)

Tout cela me laisse perplexe.

Je pense à eux... ....

Bonsoir à toutes et à tous,

L'Association Bulgaria France crée un comité de soutien pour libérer sans conditions
les infirmières et le médecin condamnés à mort en Lybie....

http://www.bulgaria-france.net/lybie/soutien.html

Nous aussi on peut les soutenir

8 ans de prison, c'est long...
On est avec eux....

Bonne soirée

Bonjour à vous,

Moi j'ai envie d'ajouter que cela ne donne pas envie d'aller aider certains pays si c'est soit pour se faire tuer... soit pour se faire condanner à mort et servir de rançon...

J'ai eu envie à un moment de ma vie de partir mais je me suis ravisée, et j'ai préféré continuer mon combat contre la misère la souffrance le manque de soins, ici en France et en Europe..

En fait la misère est au bas de nos portes, nous la cotoyons tous les jours.. il y a tant à faire.

Je m'égare du sujet mais quand je vois les sort de ceux ou celles qui s'engagent dans les pays à risques... cela me fait froid.

Bonsoir tout le monde,

La Cour suprême libyenne a confirmé le verdict de mort, mais l'accord trouvé sur des compensations financières pourrait permettre de commuer les peines.
La Fondation Kadhafi, qui a annoncé cet accord, n'a pas précisé le montant de la somme réclamée. Le ministre libyen des Affaires étrangères parle de "centaines de millions de dollars"

http://tf1.lci.fr/infos/monde/afrique/0,,3490089,00-combien-vaut-vie-infirmieres-bulgares-.html

(La fondation Kadhafi est une organisation caritative libyenne crée par Seif el Islam Kadhafi, le fils de l'actuel chef d'État libyen.
Cette association a contribué au dédommagement des familles des victimes de l'attentat de Lockerbie et de celui commis contre un DC-10 d'UTA qui avait fait 170 victimes en 1989. Source wikipédia)

Peine de mort commuée.....

Si vous souhaitez réagir, c'est ici...

Bonne soirée

Bonjour à vous,

C'est comme je le disais dans mon autre message, l'argent est la motivation première de cette nouvelle forme de séquestration, au mépris de la vie humaine....
Cela me révolte. je suis de tout coeur avec le personnel soignant.

C'est mon modeste avis, ..

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis bien d'accord avec toi Léna, c'est écoeurant car ça veut dire que leurs vies vont être échangées contre de l'argent ....Combien coûte la vie de ces personnes ????

Mais ce qui me soulage quand même c'est que ce n'est plus la peine de mort qui les attend et j'ose espérer qu'on pourra les sortir de cet enfer

Bonne après midi

Bonjour tout le monde,

"On peut être raisonnablement optimiste" sur une issue positive pour les infirmières et le médecin bulgares, condamnés à mort en Libye, a déclaré vendredi à l'AFP Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, rentré dans la nuit de Tripoli avec Cécilia Sarkozy. L'épouse du président de la République a rendu visite jeudi à Tripoli aux infirmières bulgares condamnées à mort en Libye et aux familles des enfants contaminés par le virus du sida à Benghazi.

Accompagnée de Claude Guéant, elle s'est entretenue à deux reprises avec le numéro un libyen, le colonel Mouammar Kadhafi. Elle a également rencontré la fille du colonel Kadhafi, Aïcha, 29 ans, chargée de la condition féminine et des violences faites aux femmes, a précisé Claude Guéant.

A Benghazi, Cécilia Sarkozy a visité l'hôpital où sont soignés les enfants ainsi qu'un hôpital neuf mais pas encore en service. Les Libyens souhaiteraient une aide de la France pour le faire fonctionner (médecins, gestionnaires), a indiqué le secrétaire général de l'Elysée. La visite de Cécilia Sarkozy, "non officielle", intervenait au lendemain de la confirmation de la peine de mort pour les infirmières bulgares et le médecin palestinien -qui a obtenu récemment la nationalité bulgare-, accusés d'avoir inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants en Libye.



L'Elysée s'en mêle...Mme Sarkozy qui se déplace....Espérons une issue positive de ce déplacament Il faut y croire...

Bonne journée

Salut,

J'espère que ces personnels soignants seront libérés sans avoir à donner une rançon au pays qui les retient en otage..


C'est ma vision de cette histoire.... Elle n'engage que moi.

Bonjour tout le monde,

Les familles des enfants libyens contaminés par le sida dans le cadre de l'affaire des infirmières et du médecin bulgares condamnés à mort en Libye, ont accepté un dédommagement d'un million de dollars par victime, a confirmé aujourd'hui à l'AFP la Fondation Kadhafi, association caritative qui conduit les négociations avec les familles. Une source proche du dossier avait affirmé samedi à l'AFP que les familles auraient accepté le principe d'un dédommagement d'un million de dollar par famille.

Le porte-parole des familles, Idriss Lagha, a confirmé dimanche le montant, affirmant toutefois qu'"un accord ne sera pas signé avant que l'argent ne soit effectivement versé aux familles".
Cet accord "devrait être pris en considération" par le Conseil supérieur des instances judiciaires qui se réunira lundi pour examiner le verdict de la Cour suprême libyenne, après que celle-ci eut confirmé mercredi la condamnation à mort des infirmières et du médecin bulgares détenus depuis 1999. Organe politique dépendant directement du ministre de la Justice, cette instance a le pouvoir de modifier le verdict de la Cour suprême ou même de l'annuler.

Les familles des victimes avaient indiqué qu'un accord sur des compensations serait considéré comme une renonciation de leur part à la peine capitale à l'encontre des six praticiens accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants, dont 56 sont décédés. Idriss Lagha a précisé toutefois que le nombre de victimes s'élèverait à près de 460, dont une vingtaine de mères ayant été contaminées par leurs enfants. Parmi les victimes figurent huit Palestiniens, deux Egyptiens, deux Syriens, deux Soudanais et un Marocain, a-t-il ajouté.



Bien que je partage ton point de vue Axel, il semblerait qu'on aille vers un échange d'argent contre un échange de vies...C'est une forme de rançon non ?

Bonjour à vous,

Quelques lignes écoeurantes que je lis sur voilà actualités...

Pressée par la temps, la Fondation Kadhafi très impliquées dans ce dossier, poursuivait dimanche soir les négociations pour parvenir à une solution avant la réunion de lundi.

Les infirmières Kristiana Valtcheva, Nassia Nenova, Valia Tcherveniachka, Valentina Siropoulo et Snejana Dimitrova, ainsi que le médecin Achraf Joumaa Hajouj, un Palestinien qui a obtenu la nationalité bulgare récemment, sont accusés d'avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants de Benghazi, deuxième ville de Libye, dont 56 sont décédés.

Ils clament leur innocence, affirmant que leurs aveux ont été arrachés sous la torture.

La manipulation, la torture,..... quelle horreur.
Assez !!! raz le bol. Il faut réagir contre de tels actes.. parceque cela se reproduira ailleurs si on laisse faire.
Il faut protéger les personnes qui vont un peu partout dans le monde pour aider soutenir et soigner.

Bonsoir tout le monde,

Voici les dernières nouvelles des infirmières :

Une fois encore, elle est partie en toute discrétion. Selon le site du Point, Cécilia Sarkozy, accompagnée de Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, est partie dimanche matin "à bord d'un jet présidentiel" pour Tripoli. L'épouse et le bras droit du président devaient y rencontrer le président Kadhafi afin de peaufiner le transfert des cinq infirmières bulgares vers leur pays d'origine. Voire même de les "raccompagner" personnellement en Bulgarie "à bord de l'avion français", toujours selon le Point qui cite une "source proche des autorités libyennes". Une manière de témoigner du rôle clé de la France dans la conclusion de ce dossier.

La première dame de France était déjà allée voilà 10 jours en Libye, sans prévenir. Elle y avait rencontré le colonel Kadhafi, les infirmières accusées d'avoir inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants ainsi que les familles de ces enfants (lire notre article). Entre ces deux visites, les cinq infirmières et le médecin bulgares ont vu mardi dernier leur peine de mort commuée en prison à vie (lire notre article). Les négociations se sont aussitôt ouvertes pour obtenir l'extradition des infirmières vers la Bulgarie. Nicolas Sarkozy avait lui-même appelé jeudi le colonel Kadhafi et envisage de se rendre en Libye lors de sa tournée en Afrique cette semaine.



Je suis très contente que tout le personnel soit libre et que ne pèse plus sur eux cette épée de Damoclès qu'était la peine de mort
En revanche, quelque chose me tracasse...la prison à vie les attend pour quelque chose que ces infirmières et ce médeçin n'ont pas commis....
Donc ça, ça me gène vraiment

Que va-t-il se passer maintenant ??

Bonne soirée

Bonjour à vous,

Leur peine a été commuée le 17 juillet en prison à vie, après qu'un accord portant sur une compensation financière de un million de dollars pour chacune des 460 victimes a été acceptée par les familles.

En vertu d'un accord bilatéral entre la Libye et la Bulgarie, les ex-condamnés à mort devraient être bientôt extradés.

Oui elles purgeront leur peine en prison chez elle pour des crimes dont elles ne sont pas responsables
et en plus on a du donner une rançon. Ignoble et immonde comme méthode.
..sans commentaire.

(source citée yahoo actualités)

Bonjour tout le monde,

Je lis dans la presse ce matin (source LCI 28/07/07) que la grâce de la Bulgarie accordée aux infirmières et au médecin bulgares est mal perçue par la Libye qui a dénoncé samedi "une procédure illégale."

Mais ça ne finira donc jamais ?

Pour lire l'article : http://tf1.lci.fr/infos/monde/afrique/0,,3504764,00-infirmieres-bulgares-tripoli-accuse-sofia-trahison-.html

POur réagir c'est ici

Bonne journée

Bonjour à vous,

Les infirmières et le medecin ont bien subi des tortures pendant leurs longues années de détention.
Honte et révolte quand je lis cet article.
Honte ..... j'ai des nausées.

je vous laisse découvrir l'horreur source voilà actualités...


Les cinq infirmières et le médecin bulgares libérés le 24 juillet après 8 ans de prison en Libye ont témoigné vendredi à Sofia des séances de tortures auxquelles ils ont été soumis en Libye, a annoncé une commission d'enquête bulgare.

Cette commission avait ouvert au début de l'année une enquête en Bulgarie après les révélations par les parents des infirmières sur ces tortures, alors que les infirmières et le médecin d'origine palestinienne se trouvaient encore en prison en Libye.

A leur retour en Bulgarie les six soignants ont tous affirmé, lors de différentes interviews, avoir été torturés par la police libyenne notamment à l'aide d'électrochocs pour leur extorquer des aveux confirmant l'accusation --contestée-- d'avoir inoculé le virus du sida à des centaines d'enfants d'un hôpital de Benghazi (nord).

Un porte-parole du parquet avait déclaré, avant le retour des six condamnés de Libye, que la justice bulgare "étudiait la possibilité juridique d'ouverture d'un procès en Bulgarie, éventuellement en vertu des mécanismes de la Convention des droits de l'Homme de l'Onu". La porte-parole du parquet Margarita Popova a précisé vendredi qu'"une accusation pourrait éventuellement être formulée à l'issue de l'enquête et sur la base des éléments recueillis".

De son coté la Fondation Kadhafi présidée par le fils du leader libyen Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, a affirmé vendredi avoir révélé depuis plusieurs années des cas de tortures subies par les infirmières et le médecin bulgares au cours de leurs interrogatoires en Libye.


Interrogé mercredi par la chaîne de télévision Al-Jazira, Seif al-Islam a confirmé que les six détenus avaient été torturés. A propos des affirmations du médecin d'origine palestinienne sur les tortures, subies pour obtenir les aveux des six soignants, le fils du colonel Kadhafi a déclaré qu'il "y avait beaucoup de mensonges dans ce qu'il dit". "Mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas eu de torture. Il y a eu torture par l'électricité. Ils leur ont fait peur. C'est-à-dire qu'il y a eu une menace d'agression contre sa famille", a-t-il ajouté.

Le médecin palestinien naturalisé bulgare, Achraf Joumaa Hajouj, a été celui des six soignants qui a le plus précisément décrit en Bulgarie les tortures subies lors des interrogatoires par la police libyenne en 1999.
"Nous avons été longuement torturés, avec de l'électricité, avons été battus, privés de sommeil, drogués. Pendant dix mois ma famille ne savait pas si j'étais vivant ou mort (...) Nous étions gardés dans un centre d'entraînement de chiens", avait-il raconté à des journalistes à Sofia après sa libération de Libye et son arrivée en Bulgarie le 24 juillet.

Pendant un an, il a été violé, contraint de dormir à genoux, assis sur ses pieds, les bras menottés dans le dos. Et si sa tête retombait, il recevait un coup de pied dans le visage.

Les infirmières Nassia Nenova et Kristiana Valtcheva qui - comme M. Hajouj - avaient reconnu avoir été victimes de mauvais traitements, ont également dit avoir subi des électrochocs. Mais elles ont refusé de fournir des détails avant de témoigner devant les organes d'investigation bulgares. M. Hajouj, a lui récemment déclaré à la presse néerlandaise qu'il envisageait de poursuivre le président libyen Mouammar Kadhafi pour prise d'otage.

Bonjour à vous,

Les infirmières bulgares parlent de leur calvaire..

Torturées, elles se tournent vers l'avenir malgré les sequelles ...

Kristina Valtcheva a écrit un livre, et Snejana Dimitrova raconte dans Metro le journal son calvaire et les sequelles dont elle souffre actuellement.

Je les soutiens plus que jamais.. 'Le passé est mort' déclare t elle .. dans Metro cette semaine..

jespere que tous pourront se tourner vers l'avenir...