HISTOIRE D'URGENCES

Bonjour à vous,

Pour vous présenter un livre et surtout son auteur...

Histoire d'Urgences, un recueil de chroniques hebdomadaires, écrit par Patrice Pelloux , urgentiste à l'Hôpital Saint Antoine à Paris.

Le premier a avoir tiré la sonnette d'alarme si vous vous en souvenez lors de la canicule 2003 qui a fait un grand nombre de victimes parmi les personnes les plus fragiles.....

Patrice Pelloux dénonce la violence qui ne s'arrête pas à la porte de l'hôpital.. Certains individus violents demeurent violents et terrorisent le personnel hospitalier... le manque de lits comme en pédo-psychiatrie, il faut des heures pour trouver une place, les malades dorment sur des brancards dans les couloirs...... l'isolement des personnes âgées..

Patrice Pelloux pense qu'il ne faut pas mettre en place cette franchise dont parle le nouveau gouvernement et qui aura pour effet de dissuader encore plus certains patients à se faire soigner....

"Pourquoi ajoute t il ne pas instaurer à la place une taxe sociale sur les produits boursiers des entreprises.... Les bénéfices de certaines cliniques avoisinent les 20%....."

Source citée Le Parisien du jeudi 31 mai)

"Histoire d'Urgences"
Editions Le cherche midi

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La santé c'est l'affaire de tous!!!

Bonjour tout le monde,

Léna pour ce post...La santé c'est bien l'affaire de tout le monde...

J'ai été chercher un article du livre dont tu parles et j'ai trouvé un extrait...effrayant...

"On avait installé son corps décharné dans un lit au premier étage de l’hôpital. On ne voyait d’elle qu’un petit visage squelettique qui dépassait des draps. Sa voix à peine chuchotée « bredouillait » des explications confuses sur sa fatigue et la raison de son arrivée, la veille, aux urgences. Elle avait vingt trois ans et la tuberculose s’était emparée de tout son corps. Elle pesait à peine trente kilos, pour un mètre soixante.

Nous n’en revenions pas de l’état avancé de la maladie et du fait qu’elle ne consultait aucun médecin, bien qu’entourée par sa famille. Cette femme était comme détachée de la réalité. Elle ne répondait pas au « comment et pourquoi n’êtes-vous pas venue plus tôt alors que vous êtes malade depuis plusieurs mois ? ». Elle devait travailler pour une organisation culturelle japonaise, entre France et Japon. En fait, elle avait toujours vécu en plein Paris, à quelques rues de l’hôpital.
J’ai contacté le médecin généraliste qui l’avait fait transporter d’urgence à l’hôpital. Comme moi, il ne comprenait pas. Il m’expliqua qu’une personne qui connaissait cette famille, voyant l’état épouvantable de cette jeune femme, l’avait alerté. Il me révéla que l’année précédente, un jeune homme de l’entourage de la jeune femme s’était laissé mourir d’un cancer, refusant tous les traitements"

La suite ici : http://www.psyvig.com/default_page.php?menu=32&page=19

Bouah....ça fait froid dans le dos...
Mais c'est avec des personnes comme Patrice Pelloux qu'on sait aussi tout ce qui se passe...

Bonne après midi