Luc Besson et les banlieues

Bonjour à toutes et à tous,

A l'occasion du 60ème anniversaire du Festival de Cannes, du 16 au 27 mai, le réalisateur et producteur Luc Besson organise dans dix villes de banlieue parisienne une projection surprise de films présentés à Cannes.

Ces projections gratuites auront lieu en plein air sur un écran géant de 30 mètres. Pour Luc Besson, il s'agit de " vraiment donner un petit coup de pouce, profiter de l’anniversaire du Festival et montrer à ces jeunes qu’on ne les oublie pas".

Si vous souhaitez connaîtres les dates et les villes où ces projections auront lieu, rednez vous sur : http://www.metrofrance.com/fr/article/afp/2007/05/12/070512131841_an99ihxr/index.xml

Bon film et Mr Besson pour cette initiative

Bonne soirée

Salut,

Initiative super sympa, une petite brève issue du journal Matin Plus,

Le 17 mai à Saint Denis
Le 18 mai à Chanteloup les vignes
Le 19 à Garches lès Gonesses
Le 20 à Sarcelles
Le 21 à Vitry sur Seine
Le 22 à Champigny sur marne
Le 23 à Sevran
Le 24 à Clichy sous bois
Le 25 à la Courneuve et
Le 26 aux Ulis

Les films projetés ne seront ni "des films faciles" ni "des grands films commerciaux" a prévenu Luc Besson Samedi dernier sur France Inter..
(Source Matin Plus, mardi 15 mai 2007)

Films à suivre...

Bonjour à vous,

Le programme sera établi au tout dernier moment.... Effet surprise...

Luc Besson répondait aux questions des lecteurs du Parisien hier. .

"Je suis un grand amoureux de Cannes et c'est son 60ème anniversaire. Et il y a cet amour que j'ai de la banlieue depuis longtemps et cette souffrance d'il y a deux ans qui m'a beaucoup marqué. J'avais envie d'envoyer un signe, de faire un geste amical, tout simplement. J'avais envie qu'ils ne sentent pas oubliés. C'est toujours difficile de faire un geste, on a toujours peur d'être récupérés. J'ai donc trouvé cette idée là que j'ai soumise à Gilles Jacob et thyerry Frémaux qui s'occupent du Festival de Cannes."

(Source Le Parisien du jeudi 17 mai 2007)

Bonjour tout le monde,

Cette opération menée par Luc Besson a commencé par un "ratage"...
Le 17 ils étaient à Saint Denis et sur leur écran géant, devait passer le film projeté en ouverture la veille à Cannes "My Blueberry Night" de Wong Kar Wai.
Mais les producteurs au dernier moment ont reculé....Ils n'ont pas voulu jouer le jeu, ils avaient peur du piratage....
Le 18, ils étaient à Chanteloup les Vignes, les habitants de la cité La Noé auront la faveur des promesses tenues.... Est lancé alors "Triangle" de Johnnie To, Tsui Hark et Ringo Lam, trois metteurs en scène chinois. Ce film avait été diffusé à minuit la veille, c'est donc sa première mondiale à Chanteloup flower flower

J'encourageais il n'y a pas longtemps l'initiative de Luc Besson, il est dommage que les producteurs ne suivent pas derrière lui dans cet élan de solidarité....A croire que tendre la main est trop difficile....

Bonne journée

Salut,

Oui cela a du leur faire peur... mince alors en banlieue... le piratage... j'imagine..une histoire de gros sous non????

J'espère que cela va bien continuer..je n'ai pas encore suivi l'actualité..
mais c'est important que Luc Besson puisse réaliser son projet....

Pas simple d'avoir de bonnes idées!!!! quel dommage.

Bonjour,

C'est triste de voir que cet élan de solidarité est si peu suivi...
On dit bien de Cannes que ce n'est que le miroir aux alouettes et que tout n'est que strass et paillettes mais malheureusement c'est bien vrai...

Mr Besson pour votre générosité

Bonne après midi

Bonjour à vous,

Luc Besson dresse un premier bilan de l'opération Cannes et banlieues qui s'est achevé hier soir aux Ulis dans l'essonne.... Il a reçu depuis 10 jours énormément de messages d'encouragement de la profession.... L'accueil du public et des artistes locaux a été formidable.

Question : "Cela vous donne t il envie de recommencer....?"

Luc Besson

"Vous savez le Festival n'a pas tous les jours 60 ans.
Ce n'était qu'un petit geste d'amitié et de respect pour ces quartiers qui se sentent abandonnés mais si on a pu donner des idées à d'autres..."

(Source Le Parisien du 27 mai 2007)